Vous le savez sûrement, les Français n’ont jamais autant acheté de biens immobiliers en 2017. Avec 980 000 transactions réalisées l’année dernière, 2017 a été l’année de tous les records. Mais que penser de 2018 ? Pourrez-vous acheter un bien immobilier dans d’aussi bonnes conditions à Nantes ?
En ce début d’année 2018, si les banques ont globalement peu fait évoluer leurs barèmes de taux, dans un contexte de légère baisse de la demande, elles proposent des taux très bas avec de fortes décotes pour capter les meilleurs profils qui parviennent à nouveau à obtenir des taux à 1,20 % sur 20 ans au mieux. Les primo-accédants restent présents alors que les renégociations de prêts concernent désormais moins de 7 % des demandes. Dans un contexte de forte concurrence interbancaire, la bonne nouvelle de ce début d’année c’est que les taux de crédit devraient rester avantageux dans les prochaines semaines…
Nantes ou Montpellier, les taux les plus bas : 1,20 %
Dans sa nouvelle édition du Baromètre des « chouchous des banques », le courtier Vousfinancer.com nous apprend que les taux de crédit les plus bas sont obtenus à Nantes et Montpellier (1,20 % sur 20 ans), Grenoble, Strasbourg, Saint-Étienne et Bordeaux (1,30 %), Rennes (1,33 %) et Paris (1,35%). Les profils les plus recherchés par les banques qui bénéficient par conséquent des taux les plus bas restent les emprunteurs de 35-45 ans, avec des revenus supérieurs à 5 000 € à deux. Concernant l’apport, un minimum de 10 % demeure un atout pour obtenir un taux bas, mais au-delà d’un certain niveau de revenus, ce n’est plus un critère déterminant, ce type de profils d’emprunteurs pouvant bénéficier des taux les plus avantageux, quel que soit le montant de l’épargne mobilisée dans le projet.
« Si les taux affichés n’ont que peu évolué, les grandes banques nationales pratiquent actuellement de fortes réductions de taux, jusqu’à 0,6% de baisse, pour les profils d’emprunteurs qu’elles souhaitent capter et pour lesquels elles se livrent une forte concurrence : il s’agit essentiellement de primo-accédants avec de hauts revenus… », analyse Sandrine Allonier, directrice des relations banques de Vousfinancer.
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